Origine et organisation des démarches d’achats responsables dans la structure
Quand les démarches ont-elles été amorcées ?
Dès son élection en juillet 2020, le nouvel exécutif a identifié les marchés publics comme un levier essentiel de développement économique. Plusieurs actions emblématiques ont été ainsi menées (Ier Forum des achats publics en décembre 2022, marchés de denrées alimentaires en circuits courts) et très vite, la volonté politique a été de monter un schéma de promotion des achats socialement et écologiquement responsables (SPASER) pour formaliser une démarche d’achats publics responsables, bien avant que l’agglomération y soit assujettie. Le SPASER sera soumis au prochain conseil communautaire, en avril 2024.
Avant cela, depuis sa création en 2017, le Cotentin portait une attention très particulière à l’inclusion dans ses marchés. Nous travaillons d’ailleurs quotidiennement avec la Maison de l’emploi et de la formation du Cotentin (MEF) en ce sens.
Quels sont les différents services impliqués ?
Notre SPASER s’élabore dans une démarche de co-construction.
Le président de l’agglomération puis les élus réunis en commissions prospectives se sont emparés du sujet et ont fixé leurs priorités : ce SPASER met par exemple le curseur sur le volet économique, le développement de l’alternance, et la préservation de la ressource en eau. Il est en prise directe avec la géographie du territoire et les politiques publiques décidées par le conseil communautaire. En ce sens, ce SPASER sera vraiment celui du Cotentin.
Ces priorités et objectifs fixés, nous avons ensuite associé les directions techniques (direction du cycle de l’eau, direction de l’ingénierie et des bâtiments) et celles porteuses d’autres politiques en lien avec le développement durable (schéma directeur de l’inclusion, plan d’action ESS, PCAET). C’est avec les différentes directions du Cotentin, dans le cadre d’un atelier et en co-animation avec le RAN COPER, que nous avons imaginé les actions à mettre en œuvre pour répondre aux orientations politiques de nos élus.
En ce qui concerne les acteurs externes, nous avons travaillé avec les fédérations professionnelles, les chambres consulaires et la MEF qui peuvent nous faire part de leurs propositions et de leurs attentes, mais aussi de leurs contraintes. C’est à notre sens un point essentiel pour la construction d’une politique d’achats : les opérateurs économiques doivent être associés.
Sur quels types de marchés ?
Nous ne ciblons pas de marchés en particulier. C’est d’ailleurs une demande de nos élus. On peut faire du développement durable partout, à des niveaux différents, même si cela se fait plus facilement sur certains marchés que sur d’autres. C’est à nous d’être inventif pour trouver de nouvelles modalités permettant d’agir pour le développement durable.